Les journalistes de Rue Frontenac, financé au départ grâce au fonds des syndiqués du journal de Montréal en vue de grève, devront renoncer à leur journal qui avait su gagner un certain lectorat, faute de financement.
Le journal des syndiqués du journal de Montréal, crée lors du début de leur épique lock-out en 2009 qui s’est résorbé en 2011 après de longues négociations peu avantageuses pour les employés du journal, devra fermer ses portes vendredi prochain. En effet, les journalistes de Rue Frontenac, financé au départ grâce au fonds des syndiqués du journal de Montréal en vue de grève, devront renoncer à leur journal qui avait su gagner un certain lectorat, faute de financement. Le journal, version imprimé, avait tiré 75 000 exemplaires le 28 avril dernier, soit le dernier jour de son impression. Depuis fin avril, Rue Frontenac se contentait d’exister sur la toile en tant que blogue. La majorité des “lock-outés” étant retournés au journal de Montréal, quelques irréductibles sont restés au Rue Frontenac, comme Pascale Lévesque et Jean-François Codère.
Ceux-ci vivent encore l’espoir, ne pouvant pas croire que leur petit bébé devra mourir vendredi. Advenant qu’un financier sérieux se proposait pour les endosser, ils continueraient l’aventure. Tiré d’une entrevue réalisé par Canoë, Jean-François Codère affirmait qu’il “faudrait de 2,5 à 3 millions de dollars pour consolider le modèle d’affaires du site la première année.” QUOI ??? Du caviar et des masseuses suédoises avec ça ?!
La vie est difficile pour les rédacteurs web. Bonne chance dans la jungle.
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