Alors qu'il sortait de chez lui afin de profiter lui aussi de la belle journée, le jeune humoriste s'est fait accoster par un groupe de jeunes hommes en voiture qui avaient vraisemblablement rien de mieux à faire que de crier des bêtises aux malheureux passants qu'ils allaient croiser sur leur chemin aujourd'hui. Ce fût le cas pour Adib qui s'est fait insulter par un membre de ce groupe de "rigolos" pas très drôles.
Le printemps est bel et bien installé au Québec : on ouvre les terrasses, on enlève des couches de vêtements désormais superflues et on sort tous profiter du soleil. Ce merveilleux samedi chaud et ensoleillé a le potentiel de mettre un sourire sur le visage de tout le monde.
Or, si l’humoriste Adib Alkhalidey avait bien l’intention de faire de ce samedi une journée où la joie serait à l’honneur, il a eu le malheur de tomber sur des individus qui ont eu le tour de lui gâcher sa journée.
Car, si la terre est désormais dégelée, il faut croire que les imbéciles le sont tout autant. Alors qu’il sortait de chez lui afin de profiter lui aussi de la belle journée, le jeune humoriste s’est fait accoster par un groupe de jeunes hommes en voiture qui avaient vraisemblablement rien de mieux à faire que de crier des bêtises aux malheureux passants qu’ils allaient croiser sur leur chemin aujourd’hui. Ce fût le cas pour Adib qui s’est fait insulter par un membre de ce groupe de “rigolos” pas très drôles. Voici sa version de ce malheureux incident :
Je sors de chez moi. À peine le temps de constater la splendeur d’une journée radieuse qu’une voiture ralentit tout près de moi. (…) 4 hommes dans la fin de leur glorieuse vingtaine me regardent en ricanant. Le genre de ricanement moqueur. Ce même ricanement que la majorité d’entre nous avons vécus à l’adolescence, période à laquelle plusieurs découvrent la moquerie et l’humiliation de l’autre, comme moyen d’expression de soi, comme manière d’imposer sa présence, sa personnalité et sa volonté de pouvoir. (…)
(…) La musique s’efface, les rires moqueurs se précisent. Je les regarde. Le plus rigolo de la bande sort légèrement sa tête de la voiture, question de s’assurer que je capte bien son message et qu’on ne se méprenne pas : le message s’adresse à moi. Sourire aux lèvres, il me lance un délicieux:
– Salut mon esti d’tapette.
Toutefois, la réaction de ces agresseurs en cruel manque d’activités ludiques a changé du tout au tout quand ils se sont rendus compte que leur “victime” était un humoriste connu. C’est alors que le type qu’ils qualifiait “d’esti de tapette” était devenu en une fraction de seconde leur “chum” qui est bien drôle. Alors que les quatre mousquetaires de l’attaque gratuite devaient se retenir de lui demander une photo avec eux, Adib a quant à lui resté estomaqué de leur mesquinerie et celui-ci en a fait part sur sa page Facebook personnelle.
Voyez par vous-même la réaction d’Adib Alkhalidey :
Je présume que du haut de sa conception de la réalité et de ses quelques idées préconçues, il y avait quelque chose chez moi – dans ma façon de me vêtir, ma démarche ou tout simplement le sourire niais d’un garçon heureux de pouvoir goûter à des rayons si purs et francs après un long hiver, sourire que j’avais de scotché au visage- qui lui donnait la certitude que je ne représentais pas son modèle masculin idéal et que logiquement il lui revenait le droit et la responsabilité de m’indiquer du mieux de ses capacités que je ne respectais pas les règles auxquels il se pliait, lui, tous les jours de sa pauvre existence.
Sans même avoir le temps de réagir, quelque chose de magique se produit. Il me reconnaît. Il se souvient de moi et dans ses yeux, la joie déloge le mépris. Alors que ses amis sont toujours épris d’un violent fou rire, le rigolo de la bande me sourit – à peu près le même sourire niais que j’arborais quelques secondes auparavant – et me lance un somptueux:
– Hey! T’es l’humoriste! Man! Y’est drôle lui!
Éhonté comme seul un abruti sait le faire, il décide soudainement qu’on est chummy-chummy et qu’il y aura un moment de complicité entre nous. Un peu plus et il avait l’audace de me demander une photo. Je ne lui renvoie pas le sourire approbateur qu’il attend. Je le fixe dans l’indifférence la plus absolue. Son ami constate le malaise, pèse sur le gaz et la bande déguerpit dans la joie d’avoir croisé un personnage public, tout en ayant oublié qu’une seconde plus tôt, le rigolo de cette bande me traitait de tapette. L’intelligence d’un poisson rouge, aussi la mémoire.
Alkhalidey, qui a souhaité rendre publique cette altercation regrettable, avait un message pour ces “champions” et pour tous ceux et celles qui ont la géniale idée d’attaquer les autres :
Je me dis que le rigolo de la bande a “liker” ma page et que peut-être il tombera sur ce message et aura le souffle nécessaire pour plonger jusqu’ici.
Allô le rigolo. Je veux que tu saches que le fait d’humilier un passant dans le but de faire rigoler tes amis, c’est la façon la plus conne qui soit d’aller chercher l’amour de tes amis. C’est la façon la plus stupide qui soit de créer un moment de cohésion et de fraternité avec ta bande. C’est ta quête de tendresse, ta volonté de te sentir vivant au sein d’un groupe qui te fait faire des choses aussi idiotes. Si t’enlevais le mot “tapette” de ton vocabulaire et qu’tu t’permettais d’aimer pleinement tes amis le temps d’une balade en voiture une journée ensoleillée, t’aurais pas besoin d’agir comme un adolescent en phase pré-éjaculatoire antipathique et déconnecté de la réalité. La réalité, soit dit en passant, c’est entre autres vivre tous ensemble, dans le respect de certains codes qui nous permettent de cohabiter aisément.
On aurait le goût de leur dire “dans vos dents”! Pour ceux qui l’ignorent, Adib est follement amoureux de sa copine, il n’est donc pas un coeur à prendre. Bravo à Adib Alkhalidey de dénoncer ce genre de situation.
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