La "superstar" Jean-François Harrisson, accusé de possession et de distribution de pornographie juvénile l'an dernier, subira désormais 4 procès distincts, et restera sous les barreaux d'ici son premier procès.
Difficile de ne pas avoir d’opinion au sujet de la saga de Jean-François Harrisson. La semaine dernière, le déchu artiste populaire de VrakTV ne s’était pas présenté, pour une autre fois, en cour alors qu’il était attendu pour sa comparution. Conséquence, Harrisson a été arrêté à son domicile et restera désormais détenu jusqu’à son premier procès le 4 avril prochain.
Depuis le début de son épopée à caractère juvénile (et je ne parle pas ici des jeunes qui ont pu être “honorés” de sa présence à VrakTV par le passé), Jean-François Harrisson se couvre de plus en plus de ridicule en agissant d’une manière qui a première vue semble tout à fait incohérente. Le tout dernier épisode de l’aventure Harrissonnienne dépasse tout simplement l’entendement.
Ce vendredi, Harrisson déclarait: « En tant que représentant autorisé de Jean-François Harrisson, je voudrais voir l’instrument original d’accusation avec signature, l’acte formel d’accusation qui rend légitime ma détention contre ma volonté, avec signature à l’encre bleue ». Difficile d’avoir l’air plus cohérent.
La superstar qui se délecte d’images pornographiques garnies d’enfants a décidé qu’il se représenterait seul et qu’il n’aurait pas recours à un avocat. D’ailleurs, à ce sujet, la semaine dernière, on a eu la chance de voir que Jean-François Harrisson n’était pas le seul à sembler avoir perdu la boule. Au sujet de son refus de faire affaire avec un avocat, son grand ami Clermont Jolicoeur (ancienne superstar de Watatatow) l’a presque surpassé. Tout d’abord, tout juste avant le départ d’Harrisson vers son nouveau studio (le fond d’une cellule), Jolicoeur s’est levé avec une liasse d’argent dans la main en affirmant: « Votre Seigneurie, je veux juste m’assurer que mon ami a l’argent nécessaire pour subir un procès équitable ». C’est alors qu’il s’est fait expulser. Pourquoi Harrisson ne veut-il pas de l’aide juridique? Jolicoeur, la vedette sur le déclin originaire de Baie-Saint-Paul, s’exprima avec dégoût: « C’est une superstar, l’aide juridique, y pensez-vous ? »
Devant la galerie des journalistes, selon le quotidien Rue Frontenac, Clermont Jolicoeur a défendu son bon ami Harrisson (qui avait un rôle, rappelons-le, dans la perle Bonzaïon, écrite par Jolicoeur), en avançant ce qui suit: « Si vous étudiez votre droit, vous allez vous rendre compte que ce qu’il dit est très pertinent. Il est l’entité de Jean-François Harrisson. » On pourrait croire qu’il a fumé pas mal de Bonzaïon. Il y a quelque mois, Harrisson s’était présenté en tant qu’avocat qui défendait “l’entité de Jean-François Harrisson”.
Plusieurs personnes se demanderont si Harrisson ne feint pas de jouer la carte de la folie pour ainsi s’éviter des procès. Ce n’est probablement pas le cas. Pour ceux qui se questionnent au sujet de “l’entité” et des réfutations de Jean-François Harrisson, informez-vous au sujet des Canada’s Freemen et des Sovereign citizens. Il semblerait qu’il s’agit de l’avenue qu’il semble emprunter. Globalement, les freemen ne reconnaissent pas l’autorité de l’État ni du gouvernement, et considèrent qu’ils peuvent volontairement se soustraire aux lois puisqu’ils sont souverains.
C’est ainsi que dans la même logique, aujourd’hui, Harrisson avançait: «Je demande une ordonnance de libération immédiate étant donné que vous n’avez pas l’autorité de me garder». Tout ça avant de reprendre la direction de son studio.
Jean- Francois brise les frontieres de l’esprit du monde de l’HOMME . Dans cette inconscience collective que nous vivons maintenant il ouvre la vois a quelque chose de nouveau. Bravo Jean- Francois, Les accusations portées son fausse , ca saute au yeux !
Au secours! Reste-il quelqu’un de lucide dans la salle?